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Sarah Maldoror

Après des études de théâtre et la participation à la création de la première troupe noire à Paris, « les Griots », Sarah Maldoror, d’origine guadeloupéenne, part étudier le cinéma à Moscou. Ses premières réalisations l’emmènent vers l’Afrique, où elle tourne des films anti-colonialistes, très représentatifs du cinéma engagé des années 1970. Elle obtient dès 1969, avec Monagambée, tourné en Algérie, le prix de la meilleure réalisatrice aux Journées cinématographiques de Carthage. Avec son premier long métrage, Des fusils pour Banta (1970), tourné en Guinée-Bissau, Sarah Maldoror prend le chemin du maquis et s’engage dans des productions difficiles, en marge des circuits officiels. Sambizanga (1972), tourné au Congo, lui vaut le Tanit d’or aux Journées cinématographiques de Carthage. Elle s’est éteinte en avril 2020.