JURY LONGS MÉTRAGES
Dyana Gaye est une réalisatrice franco-sénégalaise. Ses films Deweneti et Un transport en commun, comédie musicale très remarquée, ont reçu chacun une nomination pour le César du meilleur court-métrage. Son long-métrage Des étoiles, tourné entre Dakar, Turin et New-York a reçu le Grand prix du Jury et le Prix du public au Festival Premiers Plans Angers, ainsi que le Prix France Culture Cinéma Révélation. Parallèlement à ses activités de réalisation, elle a été programmatrice à l’ACID (Agence du cinéma indépendant pour sa diffusion) et elle est co-curatrice avec Valérie Osouf du cycle Tigritudes, une anthologie chronologique de cinéma panafricain (126 films), présentée au Forum des images (Paris, 2022). Elle développe actuellement son prochain long-métrage, une nouvelle comédie musicale, intitulée Studio Kébé.
Rémi Lainé est documentariste et reporter et préside la Scam depuis 2021. Après quelques années en presse écrite, puis sept ans aux côtés du réalisateur Daniel Karlin, alterne des coproductions internationales (Un pur espion - 2023, La Rançon - 2017, Global Gay - 2014, Khmers rouges : une simple question de justice - 2010), des films intimistes (Il était une fois Daniel Blake - 2022, Vingt ans le bel âge - 2001, Moustaki comme Ulysse - 2011) et une approche singulière d’histoires retentissantes (Outreau notre histoire - 2006, Le monde s’arrête à Bugarach - 2012, Palestro-histoires d’une embuscade - 2012). Il termine actuellement La Déposition, série documentaire pour ARTE, une saga judiciaire adaptée de l’ouvrage éponyme de Pascale Robert-Diard.
Né à Paris en 1978, Nicolas Mollard est musicien et compositeur. Après des études de philosophie, il travaille dans divers champs musicaux tels que la composition d‘albums, de chansons, de musiques de films pour le cinéma et la télévision et a travaillé également pour la danse et l’art contemporain. Il compose et publie de la musique instrumentale sous le pseudonyme de Gloria Jacobsen, et collabore avec des réalisateurs et réalisatrices de documentaires et de films de fiction tels que Loukianos Moshonas, Grégoire Perrier, Raphaël Pfeiffer, Lila Pinell, Gil Rabier, Keti Stamo, Michael Sztanke, Eva Tourrent, Virgil Vernier, Elie Wajeman, pour la composition de bandes originales.
María Palacios Cruz est programmatrice, écrivaine et pédagogue. Elle occupe actuellement le poste de directrice de l’Open City Documentary Festival de Londres. Elle est depuis 2008 programmatrice pour le festival Courtisane. Co-fondatrice de la maison d’édition The Visible Press, María publie régulièrement des articles sur la pratique filmique dans le milieu artistique ainsi que sur le cinéma d’avant-garde. Elle a dirigé la publication d’une anthologie d’écrits de Lis Rhodes intitulée Telling Invents Told (2019), ainsi que Alia Syed: Imprints, Documents, Fictions (2022), et co-dirigé la publication de Meditaciones sobre el presente: Ute Aurand, Helga Fanderl, Jeannette Muñoz, Renate Sami (2020) et de Living on air: the films and words of Sandra Lahire (2021). Aux côtés d’Erika Balsom, de Beatrice Gibson et de Ben Rivers, elle est programmatrice pour The Machine That Kills Bad People, un club de cinéma bimensuel organisé à l’Institute of Contemporary Arts de Londres.
Né au Mexique, Juan Manuel Sepúlveda travaille depuis 2006 en tant que réalisateur, photographe et producteur. Son œuvre de réalisateur a été projetée à la Berlinale, au Cinéma du Réel, à Jeonju, à AFI Docs, au Flaherty Film Seminar, ainsi qu’à d’autres festivals et séminaires internationaux. Il a par ailleurs été directeur de la photographie pour le film Leap Year, Caméra d’or au festival de Cannes en 2010. Depuis 2009, il est le directeur de la maison de production Fragua Cinematografía, qui a coproduit en 2015 le film Allende, mi abuelo Allende, récompensé par le prix L'œil d’or au festival de Cannes également. Il est actuellement membre du Sistema Nacional de Creadores de Arte (Mexique), ainsi que professeur à l’École nationale des arts cinématographiques de Mexico (ENAC-UNAM) et à l’École cinématographique internationale de San Antonio de los Baños à Cuba (EICTV).
JURY COURTS MÉTRAGES ET PREMIERS FILMS
Résidant à Berlin, James Lattimer est programmateur de festival et critique de cinéma. Il fait partie depuis 2011 du comité de sélection du Forum de la Berlinale et a intégré la Viennale en 2018 en tant que consultant à la programmation. Il a également été programmateur artistique aux éditions 2020 et 2021 du festival Documenta Madrid. Par ailleurs, il a co-réalisé avec Dane Komljen le court-métrage All Still Orbit et co-écrit son dernier long métrage, intitulé Afterwater. James Lattimer a rédigé des articles pour de nombreuses publications de différents pays, notamment Cinema Scope, Sight and Sound, Film Comment, The Brooklyn Rail et Fireflies. Il est aussi le coéditeur de TEXTUR, une série de publications portant sur des réalisateurs contemporains et actuellement publiée par la Viennale. Il enseigne à la Hochschule für bildende Künste de Hambourg ainsi qu’à la Elías Querejeta Zine Eskola de San Sebastián.
Ariane Michel est née à Paris en 1973 et diplômée de l’ENS des Arts Décoratifs. Ses films sont projetés en tant que tels ou s’intègrent dans des dispositifs d’installation ou performance. De la salle à la forêt, du white cube à des rivages sauvages, son travail se propose, en nous conviant auprès de morses, chouettes, rochers, moustiques ou glace en train de fondre, de remettre en jeu la hiérarchie des êtres et la cartographie de notre imaginaire, foulant aux pieds la césure imposée par le concept de « nature ». Son long-métrage Les Hommes, grand prix au FID Marseille, est sorti en salles en 2008. On a pu aussi voir son travail au Jeu de Paume, au MAM, à la Fondation Pernod-Ricard et galerie Jousse à Paris; au MoMA, à la Tate Modern, l’IFFR, ou à Locarno. Plus récemment, elle a participé par une série d’installations à la Nuit Blanche de Paris 2020 et son dernier projet, Il Concerto de l’acqua, a été vu et entendu dans les rues de Venise en marge de la Biennale d’art 2022 (Fondation Lab’Bel).
Clara Schulmann mène une activité d’écriture depuis plus d’une dizaine d’années. Le plus souvent, il s’agit pour elle de rendre compte de rencontres, d’échanges et de collaborations qu’elle engage dans le champ de l’art contemporain. En mars 2020, elle a publié Zizanies (Paraguay Press), un récit à la première personne qui s’intéresse aux voix de femmes. Elle est aujourd’hui en charge d’un séminaire de diplôme aux Beaux-Arts de Paris (Ensba). Intitulé Les Fileuses, il s’intéresse, à travers différents textes et films, à la façon dont on raconte des histoires.
Né en 1982, Fern Silva est un réalisateur américano-portugais dont la démarche expérimentale consiste à combiner la pratique documentaire à l’univers de la science-fiction, souvent de manière à souligner l’influence de l’industrie sur la culture et l’environnement. Depuis plus de dix ans, ses films en 16 mm ont fait l’objet de nombreuses projections dans des festivals, des musées et des cinémathèques, notamment à des festivals de cinéma internationaux tels que ceux de New York, Toronto et Berlin, au MOMA, à la National Gallery of Art de Washington, ainsi qu’à la cinémathèque de l’Anthology Film Archive. Ils ont par ailleurs été commentés dans des titres de presse tels que Cinema Scope, Film Comment et le New York Times. Fern Silva a enseigné la réalisation dans différentes institutions telles que l’université de l’Illinois à Chicago, Bard College, Bennington College, la Escuela Internacional de Cine de Cuba. Il a étudié le cinéma au Massachusetts College of Art ainsi qu’à Bard College.
Née en Italie de parents grecs, Maria Giovanna Vagenas est critique de cinéma et programmatrice. Après un Doctorat en Philosophie à l’Université de Gênes, elle obtient un diplôme en Littérature comparée à l’Université de Vienne, Autriche, suivi d’un DEA en Études cinématographiques à la Sorbonne, Paris III, sous la direction de François Niney. Depuis 2007, elle collabore avec la Viennale où elle organise des rétrospectives; elle a aussi travaillé avec le IFFR, le Cinéma Ritrovato, l’Austrian Film Archive, le Doha Film Institute, la Berlinale, le Fid et le Cinéma Italien d’Annecy. Correspondante pour le South China Morning Post (Daily, Hong Kong) et actuellement pour Senses of Cinema, elle écrit de nombreux textes pour des catalogues de festivals.
JURY DU PRIX CLARENS DU DOCUMENTAIRE HUMANISTE
Boubkar Benzabat est chef-opérateur de prises de vue depuis une quinzaine d'années. Né à Paris, il travaille à l'international, aussi bien sur des projets de documentaires (Vivant ! de Vincent Boujon, Be Natural: the Untold Story of Alice Guy-Blaché de Pamela Green, Zef de Rayhane Chikhoun, Babel Plaza, un oasis dans l'exil de Jean-Jacques Cunnac...) que de fictions ou de publicités. Il aime passer d'un univers à un autre, d'un format à un autre. Il a créé récemment sa propre société de production, avec laquelle il développe également des projets de documentaires et de fictions avec des réalisateurs/trices avec lesquels il aime collaborer.
Houda El Amri a commencé sa carrière comme journaliste et attachée de presse en Tunisie. Elle a fait partie de l’équipe de lancement de Canal + Horizons Tunisie en 1992, en tant qu'animatrice de la chaîne. Après des études en philosophie, elle a intégré Canal+ Horizons à Paris. Cinéphile et passionnée de cinéma et en particulier des cinémas africains. Elle est très investie dans le rayonnement des cinémas africains à travers son expertise dans le développement des scénarios et l’accompagnement artistique des projets. A été membre de jury dans plusieurs festivals dont le FESPACO. Elle a occupé le poste de responsable de programmation à Canal + Afrique. Actuellement, elle est Conseillère éditoriale Acquisition Cinéma pour Canal + International (Canal + Groupe).
Né en 1989 à Paris, Hadrien Frémont a étudié les Arts Plastiques à la Sorbonne, Master « Espaces, lieux, expositions, réseaux ». Il a poursuivi son parcours à l’IESA Arts et Culture où il obtient le titre d’Expert en commercialisation et diffusion des œuvres d’art contemporain. Il a d’abord développé une pratique artistique personnelle sur l’espace citadin et la cartographie virtuelle, dialogue entre plans réels et numériques. Direction qu’il explore ensuite dans un travail de commissaire d’exposition, qui a abouti à Art Métropole, une exposition de jeunes artistes contemporains interrogeant dans une pluridisciplinarité des approches le thème de la ville, dans une vision prospective. L’événement a pris place à la Cité Descartes, à Marne-la-Vallée, cluster ville durable du Grand Paris. Il effectue depuis fin 2020 des missions pour la Fondation Clarens pour l’Humanisme, qui s'attache à promouvoir toute activité visant à redéfinir dans les termes contemporains les valeurs humanistes. Il en exprimera la voix et la vision dans ce jury du Prix Clarens du Documentaire Humaniste.
Après une licence de philosophie, Manuela Frésil entre comme stagiaire au montage au Comité du Film Ethnographique auprès de Jean Rouch puis intègre la Fémis. Avec ses « camarades de promo » Françoise Bernard, Juliette Cahen, Ariane Doublet, Pascal Goblot, elle réalise Terre-neuvas (Prix du public à Visions du réel – Nyon en 1993). Entre 2007 et 2011 elle réalise Entrée du personnel qui remporte le Grand prix de la compétition française au FID Marseille et est sélectionné par de nombreux festivals. Son film Le Bon Grain et l’Ivraie était en compétition à Cinéma du réel en 2019.
Arnaud de Mezamat est engagé dans le cinéma documentaire comme réalisateur, comme producteur et à divers titres dans l’intérêt collectif du genre (il a fondé en 2007, le site film-documentaire.fr qu’il dirige). Depuis près de trente ans, il développe un travail d’auteur/réalisateur – il a signé une vingtaine de films documentaires – dont les thématiques se concentrent vers les arts (arts plastiques, spectacle vivant, littérature), les questions sociales, la parole (psychanalyse, témoignage).
Le premier documentaire de Anne Morin, Mes toits et moi, est sélectionné en 2003 aux festivals de Locarno, Buenos Aires ou encore Trieste. Elle filme ensuite une série de portraits documentaires en Europe pour la télévision. Elle co-réalise en 2007, C’est toujours la même histoire, court-métrage documentaire en animation. Alors que la guerre éclate au Mali, elle entreprend la réalisation de la web série Comment ça va à Bamako ? en 2013. Rédactrice, Anne Morin contribue à l’écriture de nombreux projets documentaires, et collabore régulièrement avec Arte pour la sélection des films et projets documentaires proposés. Son dernier film s’intitule Rififi dans le tiroir.
JURY DES JEUNES
Alain Della Negra est né en France en 1975. Il rencontre Kaori Kinoshita au Fresnoy, Studio d’art contemporain. Ils travaillent ensemble depuis une dizaine d’années, mêlant expositions vidéos et cinéma : leur travail, à la frontière entre le documentaire et la fiction, interroge les identités virtuelles notamment à travers les communautés numériques et appréhende les nouvelles pratiques (jeux vidéos, jeux de rôle, Internet) comme une réponse à la solitude contemporaine. En 2021, le duo termine son troisième long-métrage Petit ami parfait, produit par Arte France / La Lucarne, qui présente des histoires d’amour non réciproques entre humain et non-humain. Alain Della Negra prépare actuellement une adaptation du roman Les enfants des autres de Pierric Bally (POL).
JURY DES BIBLIOTHÈQUES
Laure Portier est née en 1983. Après une licence de Lettres Modernes à Toulouse et une année à l’ESAV, elle intègre l’INSAS à Bruxelles en section Image. Diplômée, elle devient assistante caméra et accompagne des longs métrages de fiction. En 2019, elle présente son premier court-métrage, Dans L’œil du Chien, lauréat du Prix court-métrage au festival Cinéma du réel. En mars 2022 sort son premier long-métrage, Soy Libre.
Chargée des collections cinéma pour l’ensemble des médiathèques d’Orléans, Sarah Doucet programme régulièrement et participe aux événements nationaux (Mois du film documentaire, etc…). Elle est également membre de la commission nationale de sélection de documentaires coordonnée par Images en bibliothèques.
Vidéothécaire dans le réseau municipal parisien, Noémie Moutonnet travaille à la valorisation du cinéma sous toutes ses formes en proposant notamment des ateliers d'écriture de cinéma documentaire dans le cadre de l'édition 2022 du Prix du public Les Yeux doc. Elle est également scénariste (documentaire et fiction) et cosigne son premier scénario de long-métrage avec la réalisatrice Sarah Arnold. Les formes narratives de Noémie Moutonnet questionnent le rapport des individus au travail, au territoire et à la notion de liberté individuelle. Par ailleurs, elle est consultante dans le développement de différents scénarios de fictions longues et devient en 2022 consultante junior au sein de la résidence d’écriture Héroïnes proposée par la Scénaristerie en partenariat avec la région Grand-Est.
Elodie Saget est diplômée en histoire et en histoire de l’art, et c’est dans les musées que débute sa vie professionnelle, avant d’oser se lancer en 2014 dans ce qui l'anime vraiment : le cinéma. Après un passage à la Cinémathèque de Tanger, auprès des collections films et non films, elle occupe depuis 2018, le poste de responsable de la collection audiovisuelle et sonore à la médiathèque du musée du quai Branly-Jacques Chirac. Ce poste lui a permis de rejoindre le réseau Images en bibliothèques ainsi que le Comité du Film Ethnographique avec qui elle programme du cinéma documentaire au musée.
JURY ROUTE ONE/DOC
D'origine Belgo Yougoslave, Georgi Lazareski est auteur-réalisateur de films documentaires. Il a été formé à l’Ecole nationale Louis Lumière à Paris. Photographe indépendant, notamment auprès de l'organisation humanitaire « Equilibre » en ex-Yougoslavie, à Gaza, en Irak, au Mali, il collabore à la prise de vue de nombreux documentaires, courts et long-métrages de fiction. Il réalise Voyage en Sol majeur (Étoile 2008) Le Jardin de Jad (Prix Découverte de la Scam 2009) et Zona Franca (Prix La Croix du documentaire 2017, Étoile 2019).
Née à Athènes, Nepheli Gambade est une sélectionneuse et programmatrice basée à Paris. Après des études en psychologie clinique et psychanalyse, elle a travaillé dans plusieurs festivals tels que Cinéma du Réel, Les Écrans Documentaires et le Festival International du Film de Thessalonique. Elle est actuellement programmatrice à la Cinémathèque de Grèce pour le Athens Avant-Garde Film Festival, sélectionneuse au festival Côté court et adjointe de programmation au Festival International du Film de La Roche-sur-Yon. Également critique, ses textes ont été publiés dans des revues telles que Critikat et les Cahiers du Cinéma. En 2022, elle a été membre du jury du prix Doc Alliance.
Isabelle Gérard Pigeaud a d’abord travaillé au sein de l’association Arcanal comme chargée de diffusion de films documentaires auprès des réseaux câblés avant de rejoindre le CNC en 1994. Elle est responsable du catalogue Images de la culture du CNC depuis 1998 et dirige depuis 2003 le département développement des publics qui accompagne notamment le festival Cinéma du Réel. Elle a participé à la création du Mois du film documentaire et poursuit son action de médiation par la diffusion du documentaire auprès des publics éloignés de l’offre culturelle.
Florence Keller a d’abord travaillé à la programmation du festival Premiers Plans d'Angers puis comme chargée de mission pour l’audiovisuel et le cinéma à l'Institut français d'Ukraine, avant de co-fonder la société de production Les 3 Lignes pour accompagner plusieurs projets entre la France et l’Ukraine. Elle est aujourd’hui responsable du service Diffusion, Ventes et Acquisitions de l'Agence du court métrage. Cette association œuvre à la promotion et la diffusion du court métrage sur tous les écrans et pour tous les publics, en France et à l'étranger.
Diplômé en géographie et en cinéma, Quentin Laurent fonde Les Films de l’œil sauvage avec Frédéric Féraud fin 2015. La société est spécialisée dans la production de documentaires d’auteur. Quentin Laurent a récemment produit ou coproduit Overseas de Sung-A Yoon (Locarno 2019), Aswang d’Alyx Arumpac (primé à IDFA 2019), En route pour le Milliard de Dieudo Hamadi (Cannes 2020), Dreaming Walls d’Amélie Van Elmbt & Maya Duverdier (Berlinale 2022), Kristos, le dernier enfant de Giulia Amati (Venise 2022) ou encore Against The Tide de Sarvnik Kaur (Primé à Sundance 2023).